Sunday, November 25, 2007

J'aime avoir tort parfois ...

Me revoici. J'aime bien râler quand les choses se passent mal, mais en contrepartie j'essaie de dire ce qui va bien. Alors voilà, le contexte pour commencer :
Depuis quasiment un an sur le même projet et celui-ci touchant à sa fin, je souhaitais sortir de la mission pour aller vers de nouvelles aventures. Alors je commence à faire comprendre que le projet n'a plus le même attrait, il ne demande plus vraiment de matière grise et donc j'aimerai m'épanouir ailleurs. On m'annonce une date. Fin septembre, tu sors. On est en juillet, je me dis : "Attendons, on verra bien". Le mois d'Août est plutôt calme, tout le monde est en vacances, moi y compris. Arrive début Septembre, je ne vois rien venir, je n'ai pas l'impression que des missions soient dans le "pipe" et je commence à me dire que ma sortie ne semble pas aussi évidente. Bah oui, faut pas rêver, si y'a pas de mission pourmoi, la probabilité que l'on me sorte de ma mission actuelle est quasiment nulle. Mais je suis d'un naturel optimiste et mes responsables n'ont rien à voir avec mon ancien chef de projet. Je peux discuter avec eux sans aucun souci et ils sont parfaitement conscients de la situation. Du coup, je relance le sujet. Mi Septembre, l'un des responsables de la société me dit qu'il va tout faire pour que je sorte comme prévu à la fin du mois. "Je vais tout faire pour ..." : tiens j'ai déjà entendu ça quelque part. Je m'entends assez bien avec ce responsable alors je lui dis que j'ai déjà entendu ce discours et que je vois bien qu'aucune mission ne se profile à l'horizon et que donc j'ai peu d'espoir, que je suis un peu blazée.
A mon grand étonnement, il me répond "mon but c'est de lutter contre le blazage des équipes". C'est sympa à entendre mais là encore, il n'est pas seul à décider, c'est pas lui le commercial, et je vois mal un commercial me mettre en intercontrat alors qu'il peut continuer à me facturer chez un client.

J'attends donc sagement la fin du mois en rediscutant régulièrement de la situation tout en restant persuadée que ma sorte n'aura pas lieu.

Eh bien, c'est extrêmement rare, mais j'ai eu tort. Cette personne s'est débrouillée pour me faire sortir comme elle me l'avait dit. Elle a réussi à me trouver du boulot sur l'un de ses projets et donc justifier ma sortie de chez mon client où ma présence n'était plus forcément obligatoire (plus assez de boulot pour toute l'équipe).

Voilà, le 1er octobre, j'avais changé de mission. Quelqu'un dans ma société s'était débrouillée pour répondre à ma demande. Mon responsable m'avait écouté et surtout... m'avait entendu.
Ca fait du bien de voir ca et je voulais le dire. Il y a certainement eu un coup de chance pour moi et à une autre période de l'année, ca ne se serait pas forcément passé de cette manière mais ca s'est fait, et c'est l'essentiel.